Nous voilà encore une fois confrontés à la peur de revoir le Liban détruit à nouveau. La guerre de l’été 2006 a été un calvaire pour tous Libanais vivant au Liban ou ailleurs. En 2007, bien évidement, la situation politique libanaise n’est pas encore celle de 1975, nous ne sommes pas encore en guerre civile. Mais, bien des événements qui ont lieu aujourd’hui rappellent à notre souvenir les fantômes du passé. Ils siègent de nouveau, d’ailleurs sont-il un jour partis ?
Notre scène politique est devenue celle de règlements de comptes personnels qui viennent dynamiter la vie sociale, politique et économique. Chacun s’obstine à vouloir tout régler à sa manière, comme si le principe politique d’intérêt national inhérent à tout Etat, est inexistant.
La voix des gens libres, des intellectuels et des philosophes terrorise le tyran, qui a réagi violemment pour faire taire, et pour toujours, « des Samir Kassir » qui ont osé crier for l’Unité de leur Nation.
Ils sont effrayants ces dirigeants de milices groupés au bord de l’arène, poussant leurs gladiateurs au combats sanguinaires, des combats identitaires qui laissent croire l’inexistence de l’Identité.
En 2007, le dilemme s’impose encore : Comment sortir indemne de cette situation menaçante? Le Liban n’est pas une dictature, il n’est pas non plus une démocratie, le constat est que les libans s’entrechoquent et les libans s’entretuent.
Ce climat explosif se régénère et se reconstitue, il nous éjecte du présent, nous prive de l’avenir et nous projette constamment dans un passé qui nous écrase, et qui ne cessera de le faire si nous persistons dans notre ignorance, notre intolérance, et notre refus d’assimiler un passe douloureux, d’en faire le deuil et de s’en sortir une fois pour toute.
Un seul dirigeant a été jugé et emprisonné. Les autres sont restés libres ! Libres malgré les crimes commis contre leur peuple, libres malgré la terreur qu’ils ont fait régner.
Plus grave encore, ils sont restés libres alors qu’ils ont vendu le pays, et continuent de le faire. Je ne peux m’empêcher de dénoncer ces seigneurs de guerre restés seigneurs de « paix » sans aucun jugement judiciaire ni populaire.
Le poids du secret qui pèse sur la guerre civile libanaise est lourd, nous n’avons jamais pu écrire cette partie de notre histoire si dure à accepter, si dure à dépasser et à assimiler.
L’Interdit règle toujours nos petites vies au rythme imposé par les seigneurs des communautés.
En conclusion, nous ne sommes que des citoyens libanais, assujettis aux chefs communautaires avant qu’on ne soit égaux devant la loi. Devant nos chefs, nous ne sommes que des enfants face à ces adultes, ils ont sur nous un droit de vie et de mort. Le pire, c’est que nous l’acceptons, et nous ne manquons aucune occasion de les remercier et de les récompenser à ces héros aux mains pleines de sang, en leur jurant d’être prêts à sacrifier notre âme et notre sang pour eux (belrouh beldamm….nafdika ya zaim)...
5 comments:
Ton sujet ne doit pas plaire à beaucoup de gens. Puisque tu ose toucher au sacré de chacun! les aounistes les joumblatistes geageaistes les hezbollaliens et berritistes les futuristes et j’en passe tellement les istes sont problématique dans ce pays. mais s'il faut changer les heros de notre passé le peu d'espoir qu'on certain ou d'intérêt financier qu'on d'autre s'envoleront. ce n'est pas si facile de tout changer. bien sur Nuremberg a existé milosevitch a ete juger et autre meurtrier de l'histoire mais beaucoup d’autre on échapper napoléon est toujours un héros louis XIV un grand roi et César le plus grand empereur de tout les temps. mais qui pourra réunir un peuple qui ne veut pas être 1! le chrétien ne veut pas être comparait a un shiite le sunnite n'est pas chrétien... bref tout ça est bien compliquer heureusement que le pays n’est pas plus gd que ça!!
Oui nous sommes assujettis mais voulons nous vraiment changer? si le peuple était prêt il l'aurai fait savoir. l'admiration est la fille de l'ignorance. je crois que ce pays n'a ni but ni destin puisque son peuple ne s'intéresse pas a lui mais au fric pourri des dirigeant! et par pitier que personne ne me dise oui lui na jamais voler c’est l’autre... que du blabla
Les personnes libres existent certainement mais elles n’ont pas leur place au Liban il son reléguer de toute les facons est ce que les libanais veulent vraiment les écouter?
N.F
Les personnes libres ont leur place au Liban.
Mais il ne faut surtout pas s'attendre a des cadeaux. De tous les temps on s'est battus pour la Liberte et ce pays n'est pas different.
J.E
Oui on s’est toujours battu pour la liberté partout dans le monde et heureusement. Mais cette liberté a un prix. Je pense à la Révolution française oui ça a été génial, mais après il y a bien eu la terreur, ou même la chute de l’URSS ,du nazisme les jours d’après n’ont pas été super pour ces pays… Les peuples doivent toujours payer de leur faiblesse passée.
Au Liban un premier pas a été franchit la Syrie a retiré ces troupes (seulement ces troupes). Voilà un pas vers la liberté et après ? oui il y a des hommes libres des esprits libres, mais quelle place ont-ils ? la politique libanaise est une secte qu’on ne peut pas toucher. Et comme il a été mentionne dans cet article, il y a une impunité intolérable.
Contre le passé y a rien à faire, mais où sont les hommes libres ? ou est le peuple ? ou est la liberté ?
Il n’y a qu’hypocrisie au Liban hypocrisie politique religieuse et dont la résultante est l’hypocrisie sexuelle.
Je pense que pour l’instant il faut laisser couler et digérer, malheureusement les élections présidentielles sont pour bientôt connaissez vous un homme libre ? non il n’y en a pas parce que le Liban ne c’est pas construit pendant 15ans et même plus ! tout avait été mis sur pause le film na pas changer l’épisode Syrie ressemble à une coupure publicitaire de lavage de cerveaux jusqu'à ce que le vrai film revienne avec les mêmes acteurs.
Aller soyons fous virons ces acteurs réinvestissons l’argent vole et détourné et faisons de notre pays le Liban.
N.F
c'est tres bien tout ca mais mtn on vote pour qui dimanche!?
On vote avec sa conscience...J'espere.
J.E
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